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Hello 👋
Bienvenue dans cette nouvelle édition de Make it count !
Si tu nous rejoins en cours de route, je m'appelle Romy, je suis entrepreneuse digital nomade.
Je te partage ici mon cheminement, mes apprentissages mais aussi les découvertes et les rencontres qui rythment mon quotidien.
Un shot d’énergie et de curiosité au format pause-café ☕️
Au programme de ce #13 :
🎨 NFT : tendance virtuelle ou réalité d’avenir ?
🌍 Maximalisme digital, minimalisme réel.
👶 Témoignage d’un Papapreneur.
🎙 Des news du Podcast !
Si avant d’ouvrir ma dernière newsletter tu n’y connaissais rien aux cryptos, si tu n’avais jamais entendu parler de blockchain ou de smart contract … il y a peu de chance que tu vois ce qu’est un NFT. Alors, c’est parti !
Si tu es déjà hyper calé, tu peux passer à la partie suivante, ou alors vérifier que tu n’as pas appris que des bêtises 😉
🎨 J’essaye de t’expliquer les NFT
Comme je t’en parlais dans cette édition de Make it Count, la tendance (selon certains) l’avenir (pour d’autres) est à la décentralisation.
Mais la technologie Blockchain, au coeur de la révolution de la finance décentralisée, ne se limite pas pour autant à son usage monétaire.
La blockchain est un grand livre de compte virtuel qui permet d’enregistrer l’historique et d’authentifier tous les échanges réalisés entre ses utilisateurs depuis sa création, sans tiers de confiance (grâce au code informatique).
On parle de décentralisation, car la blockchain n’appartient à aucune autorité centrale.
Elle ne tourne pas avec un seul serveur, mais grâce à la puissance d’une multitude d’ordinateurs connectés.
En gros, plus il y a de monde sur une blockchain, plus elle est sécurisée.
Parmi ses usages, le plus connu est le transfert d’actifs virtuels (monnaie, titres, actions). C’est dans cette catégorie qu’entrent les NFT.
Qu’est-ce qu’un NFT ?
Les NFT (non fungible tokens ou tokens non-fongible*) sont des “objets virtuels” (ou actifs numériques) dont la propriété est traçable, comme les cryptos, grâce à la technologie Blockchain.
Si tu parles anglais very bien, je te conseille cette vidéo :
Tu me diras ce que tu en penses … j’ai rien compris 😂
Je plaisante ! et elle explique, en effet, bien mieux tout ce que je te raconte ensuite👇
Pour les frenchies 🇫🇷 voici quelques éléments de compréhension :
La crypto est la monnaie d’échange des NFT. Comme les cryptos, la valeur de ces actifs virtuels varie en fonction de l’offre et la demande, ce qui en fait des objects de spéculation.
Non-fungible : qui ne peut pas être échangé. Par exemple, un billet de 5€ est fungible car il est échangeable avec un autre billet de 5€ alors qu’une oeuvre d’art, un objet de collection sont non-fongibles, de caractère uniques et non remplaçables.
En réalité, les NFT ne sont pas les biens digitaux, mais leur titre de prioriété.
Un NFT est un moyen d’authentifier et de sécuriser des actifs virtuels, c’est en quelque sorte leur certificat d’authenticité numérique.
Pourquoi un certificat d’authenticité ?
From les épisodes de podcast #86 sur La Martingale et #228 sur GDIY, de Matthieu Stefani.
Tout est une question de rareté !
“Les cryptoactifs (dont les NFT) introduisent de la rareté numérique, et donc de la valeur, dans un monde (Internet) qui est celui de la copie.”
Sur internet, la rareté n’existe pas par nature : tout le monde peut faire “click-droit + enregistrer sous” (pour récupérer une image digitale par exemple).
Alors certes, il existe quand même des règles de prioriété qui régulent l’utilisation de ces contenus, mais personne ne viendra vérifier si tu as imprimée et encadrée l’image chez toi.
Comparons avec le monde physique, n'importe qui peut acheter une copie de Mona Lisa (reprise par de nombreux artistes puisque l’oeuvre est libre de droits), mais tout le monde sait que l’original est au Musée du Louvre.
Avec les NFT tu peux authentifier un Original, tu crée donc de la rareté.
Attention ceci dit, on est loin de l’original d’un tableau, mais la technologie blockchain reproduit la “signature” de l’auteur, authentifie l’original virtuel et enregistre ensuite toutes les actions autour de l’objet (comme sa revente).
Les NFT fonctionnent souvent de la même façon que les biens de collection dans la vie réelle (comme la dernière collab Nike x Off White) : Chaque collection contient un nombre limité d’oeuvres, c’est le principe de rareté.
Pourquoi posséder des NFT ?
Je vous entends déjà me dire “Mais Roro ! Quel intérêt de collectionner des objets virtuels ?”
Ce à quoi je répondrais “Pas grand chose de plus que de collectionner une énième paire de sneakers que tu ne mettras jamais, ou d’investir dans une voiture de luxe qui restera au garage jusqu’à ce que tu la revende.”
Dans toutes ces situations, l’acquéreur est motivé par :
👯♀️ un sentiment d’appartenance
👑 son image/un statut social
💸 la plus-value espérée à la revente.
De la même façon qu’une basket se porte, ou qu’une voiture roule, un NFT te donne accès à un certain nombre d’avantages, de bénéfices réels ou émotionnels, en fonction de ses caractéristiques et de son niveau de rareté.
Mais tout ça est très superficiel si on ne considère pas la vision globale dans laquelle s’intègre les NFT.
Quelle vision ?
Le monde tel qu’on le connaît est entrain de changer. D’année en année, on s’éloigne de la “vie-réelle” pour aller vers toujours plus virtuel.
Alors, c’est assez logique de se dire qu’on va chercher à transposer ce à quoi on a accès dans la vraie vie, à cet univers digital que l’on construit.
Enfin, les NFT sont beaucoup plus complexe en réalité que ce que je viens de t’expliquer. Leur utilisation s’entend à une multitude de domaines, que ce soit l’art, le gaming, la création de contenu, la mode, l’immobilier, les assurances …
Mais quoi qu’il en soit, je pense qu’on a tous intérêt à regarder ce qu’il se passe de plus près (au minimum), s’intéresser, comprendre ou encore expérimenter, si on ne veut pas être largués d’ici peu 😉
🌍 Maximalisme digital, minimalisme réel
Tout d’abord, si vous ne connaissez pas la Newsletter Plumes With Attitude de Benjamin Perrin, je vous la recommande vraiment.
C’est une ode à l’écriture sous toute ses formes.
PWA c’est aussi une mine d’information et de réflexions pour mon cerveau affamé depuis que j’ai commencé à écrire, vraiment.
J’ai notamment adoré l’édition Réalisme magique, dédiée au Web 3 avec l’interview de Kyle Chayka, journaliste indépendant pour de grands médias.
Passionnante.
Dans cet échange où Kyle parle notamment de sa propre Newsletter, Dirt, financée par la vente de NFT (une première), Benjamin et lui abordent la notion de minimalisme, avec un angle que je trouve très intéressant :
L’opposition entre minimalisme virtuel et maximalisme dans la vie réelle.
« si nos expériences digitales sont toujours plus immersives, plus maximalistes, notre approche de la vie réelle est quant à elle devenue plus minimaliste. Aujourd’hui, on vit de plus en plus à travers les écrans. D’où une tendance à vouloir un intérieur simple et apaisant”.
C’est en effet un tiraillement que je ressens depuis quelques temps :
Ce contraste entre mon mode de vie et une consommation plutôt minimaliste (notamment depuis que je vis dans mon sac à dos), et d’un autre côté, un FOMO constant, cette abondance de contenus crées ou reçus, le tout alimenté par une économie de l’information, société des réseaux et de l’innovation.
“Quand je vois à quel point mon feed Twitter part dans tous les sens, je ne veux surtout pas retrouver le même chaos dans mon appartement”.
Depuis que je voyage (assez sobrement je crois), dès que je rentre chez moi mes parents, je suis prise d’une envie folle de tout balancer !
Chaque chose que je possède me pèse, comme si je portais un énorme gilet lesté (les sportifs comprendront) qui m’empêche d’être libre.
C’est pour cette même raison que je n’achète pas d’appartement, que je suis indépendante et non à la tête d’une start-up, que je ne suis pas certaine de vouloir d’enfant …
Tout ce qui met en danger ma liberté (physiquement mais aussi psychologiquement) me donne de l’urticaire.
En parlant d’enfants …
👶 Liberté et parentalité
Mon invité de cette semaine est Cédric Costa, freelance en Growth, hôte du Podcast Shortcut (ton raccourci vers l’indépendance) et heureux papa d’un petit garçon.
Après plusieurs années à alterner entre indépendance et jobs en entreprise …
c’est justement l’annonce de la naissance de son fils qui a failli le faire à nouveau basculer du côté obscure de la force 🌓 ... le salariat.
Amoureux de liberté, il s’est quand même posé la question, Influencé par des fausses-croyances sur le rôle de papa et sa propre peur de ne pas assurer sans la sécurité d’un CDI.
Alors, oublie les clichés (l’appart, le crédit, la grosse bagnole, le labrador🦮 ...) Cédric est l’exemple qu’on peut concevoir et vivre la parentalité autrement, sans faire une croix sur sa liberté !
Toujours à propos de parentalité (et pour conclure cette édition) …
Je continue à avancer sur mon gros bébé, le podcast Make it Count (j’ai d’autres pistes de nom mais j’ai pas encore décidé).
Du coup, cet interview écrit sera le dernier d’une belle série 🌈
Encore merci Ulysse, Julia, Alex, Yoann, Juliette, Margaux, Caro et Cédric !
Les échanges avec les entrepreneurs, créateurs et acteurs du monde de demain, seront désormais en version audio 🎙
Merci ❤️
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